josh blog
Ordinary language is all right.
One could divide humanity into two classes:
those who master a metaphor, and those who hold by a formula.
Those with a bent for both are too few, they do not comprise a class.
newest | archives | search | about | wishlist | flickr | email | rss
’Par exemple, de Pierre, qui est mort, je puis dire : « il aimait la musique ».’
'En durée le Sérieux fait acceptation du plus long intervalle de temps possible et, s'il se peut, de la vie tout entière et de celle même de notre descendance. Par-delà l'amusement de l'instant il considère l'avenir, prévoit les dangereuses possibilités encore enveloppées dans les brumes de l'incertitude. Le soucieux, comme le sérieux, a égard au futur et aux virtualités latentes de ce futur. Pourtant si l'insouciance, et à plus forte raison l'incurie, sont tout le contraire d'une attitude sérieuse, il ne s'ensuit pas que le Sérieux et le Souci, à leur tour, envisagent le temps de la même manière. Le temps du soucieux est un temps destinal dont l'homme n'est pas toujours maître : le soucieux attend dans l'inquiétude le déroulement d'une futurition imprévisible qui lui réserve surprises et malheurs : le souci, sans être à proprement insomniaque comme l'angoisse, est toujours plus passif que le Sérieux. Tout au contraire le temps du Sérieux est un temps dont l'homme prévoyant garde, grâce à son travail, le contrôle et la direction, un temps dont le bon usage nous incombe et qu'il dépend de nous d'employer au mieux. Prévoir afin de pouvoir : telle serait la devise d''une futurition sérieuse qui, comme le prince selon Machiavel, tient compte pour moitié du hasard et pour moitié du libre arbitre ; l'homme sérieux, faisant acceptation à la fois de la nécessité et de la liberté, se rend capable d'utiliser les déterminismes ; une exact circonscription des choses qui dépendent de nous, une notion vraiment modeste et moyenne des possibles et du pouvoir de l'homme, – voilà où l'on reconnaît le Sérieux !'
’A formidable criticism of skepticism—as of any serious philosophy—will have to discover and alter its understanding of itself. You will of course not seek such a criticism unless you perceive a philosophy as having such an understanding, i.e. as taking upon itself this form of human seriousness.’
’The vision of our entire body of recollection, tradition, training, and experience as so many ghosts could be serious. It was serious, in their various ways, for Kierkegaard, Marx, Nietzsche, Emerson, Ibsen, Freud, and for most of the major poets and novelists of the past hundred years. It is not merely a modern problem; it is, one could say, the problem of modernism, the attempt in every work to do what has never been done, because what is known is known to be insufficient, or worse.’